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Publié le

3/12/2025

Budget 2026 : ce qui pourrait changer pour les factures d’énergie des ménages

Publié le

3/12/2025

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Alors que la discussion du budget 2026 se poursuit au Sénat jusqu’à la mi-décembre, une mesure adoptée le 29 novembre vient modifier l’équilibre entre électricité et gaz pour les foyers français. Les sénateurs ont en effet validé un mécanisme qui réduit la facture d’électricité pour certains ménages tout en augmentant la taxe pesant sur le gaz. Une orientation qui suscite autant d’espoirs que de critiques, sur fond d’accélération de la transition énergétique.

Électricité moins chère, gaz plus coûteux : les contours de la mesure

Selon les informations relayées par La Tribune, le Sénat a voté un dispositif visant à alléger la facture des ménages chauffés à l’électricité. Les économies annoncées oscillent entre 11 et 45 euros par an, d’après Jean-François Husson (Les Républicains).
En contrepartie, les foyers utilisant le gaz devraient faire face à une hausse évaluée entre 12 et 80 euros annuels.

Pour la majorité sénatoriale, largement issue du bloc de droite, cette réallocation tarifaire poursuit un objectif clair : accélérer l’électrification du chauffage résidentiel, en cohérence avec les trajectoires de décarbonation du pays. La commission des finances du Sénat précise par ailleurs que cette mesure ne devrait pas peser sur les finances publiques.

Un levier pour soutenir une énergie plus décarbonée

Du côté de l’exécutif, la logique énergétique est assumée : encourager la consommation d’électricité plutôt que du gaz permettrait de renforcer l’usage d’une énergie plus « décarbonée et souveraine ».
Le ministre de l’Économie Roland Lescure a néanmoins adopté une posture de « sagesse » : s’il ne s’oppose pas au texte, il ne l’a pas explicitement soutenu.

Des inquiétudes sur le pouvoir d’achat des ménages chauffés au gaz

La gauche sénatoriale, elle, alerte sur un risque d’injustice énergétique.
Le sénateur socialiste Thierry Cozic rappelle que le chauffage au gaz résulte souvent d’une contrainte technique ou financière, et non d’un choix assumé par les ménages. Pour ces foyers, une hausse de 12 à 80 euros pourrait fragiliser davantage leur budget énergétique.

Ce que cela signifie pour les ménages… et pour la transition énergétique

Pour les particuliers, cette mesure marque un signal politique fort : le chauffage électrique est considéré comme une solution d’avenir, encouragée par la puissance publique. À l’inverse, le gaz, pourtant largement utilisé, se retrouve davantage taxé.

Pour HomeServe, acteur engagé dans l’accompagnement des foyers et la modernisation des installations, cette évolution confirme l’enjeu majeur : mieux informer, mieux anticiper et mieux accompagner les ménages dans la transition énergétique.
Que ce soit pour l’entretien des chaudières gaz, la sécurisation des installations électriques ou l’orientation vers des solutions plus durables, l’accompagnement technique et pédagogique devient plus crucial que jamais.

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